Multipotentiel : comment vivre avec plusieurs passions sans avoir l'impression de se disperser
Avoir plusieurs passions, changer souvent de projet ? Tu n'es pas dispersé. Ta multiplicité n'est pas un problème - c'est ta richesse. Guide complet.
DÉVELOPPEMENT PERSONNELCOACHINGBIEN ETREMOUTONS ROSES
Multipotentiel : comment vivre avec plusieurs passions sans avoir l'impression de se disperser
Tu lis des articles sur les "multipotentiels". Les "zèbres". Les "slashers". Tu passes des tests de personnalité en ligne.
Tu cherches l'explication. Le mot qui va enfin dire pourquoi tu es comme ça. Pourquoi tu n'arrives pas à te fixer sur UN truc. Pourquoi tu t'intéresses à 1000 choses en même temps. Pourquoi tu changes souvent de projet sans finir ce que tu commences.
Et à chaque nouvelle découverte, tu te dis : "C'est exactement moi !" Pendant quelques jours. Avant de réaliser que non, ça n'explique pas tout. Qu'il manque quelque chose. Que tu ne rentres pas tout à fait dans cette case non plus.
Alors tu continues. Tu lis un autre article. Tu découvres un autre terme. Tu espères que cette fois, ce sera le bon.
Mais peut-être que ce qui te manque, ce n'est pas une meilleure étiquette.
Peut-être que ce qui te manque, c'est de comprendre que ta façon de fonctionner n'est pas un problème. Qu'avoir plusieurs passions n'est pas une tare. Que ne pas savoir quoi faire de sa vie, ce n'est pas être perdue - c'est parfois être riche de possibilités.
On va regarder ça ensemble.
Quand tu passes ta vie à chercher l'explication
Rappelle toi le jour où tu as découvert le terme "multipotentiel".
Tu lisais un article, un post. Et là, tu t'es reconnu. "Mais c'est moi ça !"
Enfin des mots pour décrire ce que tu vis. Cette difficulté à te fixer sur une seule chose. Ces 47 passions qui coexistent. Ce CV qui ressemble à un parcours professionnel atypique que tu peines à expliquer en entretien.
Tu n'es pas "instable". Tu n'es pas "dispersé". Tu as plusieurs passions. Ça a un nom. C'est validé. Tu existes.
L'euphorie a duré combien de temps ? Quelques jours ? Une semaine ?
Avant que le doute ne revienne. Parce qu'en creusant, certains aspects de ta personnalité ne collaient pas exactement. Ou parce que d'autres personnes qui se disent multipotentielles semblent avoir trouvé leur équilibre, alors que toi tu rames toujours.
Alors tu as continué.
Peut-être que tu es plutôt "slasher" ? Ou "zèbre" ? Ou... attends, peut-être que c'est un TDAH non diagnostiqué ? Ou un Haut Potentiel ? Ou les deux ?
Tu passes d'un terme à l'autre, d'un test à l'autre.
Tu accumules les lectures. Tu écoutes les podcasts. Tu te reconnais partout et nulle part à la fois.
Et c'est normal. Parce qu'aucune étiquette ne peut capturer toute ta complexité. Parce que tu n'es pas une case. Tu es une personne unique avec un mélange unique de traits, d'envies, de fonctionnements.
Les étiquettes sont utiles. Elles aident à comprendre. À se sentir moins seule. À mettre des mots sur ce qu'on vit. À trouver des gens qui nous ressemblent.
Mais elles ne sont pas faites pour t'enfermer.
Peut-être que ce qui te manque, ce n'est pas de trouver LA bonne étiquette. C'est de comprendre comment fonctionner avec cette multiplicité. Comment créer une vie qui t'inclut tout entier - pas juste une partie de toi.
"Tu es dispersé" : vraiment ?
Parlons de ce qu'on te renvoie souvent.
Tu as plusieurs passions et on te dit : "Il faut choisir." Tu changes souvent de projet et on te dit : "Tu devrais te fixer." Tu t'intéresses à des domaines variés et on te dit : "Tu es éparpillé."
Comme si avoir plusieurs centres d'intérêt était un défaut. Comme si ne pas savoir quoi faire de sa vie professionnellement était un échec.
Mais regarde les choses autrement.
Est-ce que quelqu'un qui fait du piano ET de la randonnée est "dispersé" ? Non. C'est quelqu'un qui a plusieurs passions. C'est tout.
Est-ce que quelqu'un qui est médecin ET pratique la peinture le weekend est "éparpillé" ? Non. C'est quelqu'un de riche.
Alors pourquoi, quand TOI tu t'intéresses à la photographie ET au coaching ET à l'écriture ET à l'entrepreneuriat, on te dit que tu es "dispersé" ?
Parce que ça ne rentre pas dans le moule attendu.
Notre société valorise les spécialistes. Les gens qui font UN truc et le font bien pendant 40 ans. Les parcours linéaires. Les CVs cohérents. Les réponses simples à "tu fais quoi dans la vie ?".
Mais toi, tu n'es pas linéaire. Tu es multidimensionnelle.
Et ce n'est pas de la dispersion. C'est de la richesse.
Chacune de tes passions nourrit les autres. Ton regard sur le monde est plus vaste parce que tu l'abordes sous plusieurs angles.
Ce photographe qui comprend la psychologie fait des portraits plus profonds. Ce coach qui écrit articule mieux ses idées. Cet entrepreneur qui crée apporte plus de créativité dans son business.
Tes différentes facettes ne se concurrencent pas. Elles se complètent.
Ce qui pose problème, ce n'est pas que tu as plusieurs passions. C'est qu'on t'a fait croire que c'était anormal. Qu'il "fallait" choisir.
Pourquoi on te dit "tu devrais choisir"
Combien de fois tu as entendu ça ?
"Tu devrais choisir une direction." "Tu ne peux pas tout faire." "Concentre toi sur UN truc si tu veux réussir."
"À force de papillonner, tu n'iras nulle part."Et à chaque fois, tu as essayé. Tu t'es forcé à lâcher certains projets. À te concentrer sur "le plus important". À être "raisonnable".
Résultat ? Tu t'es ennuyé. Tu t'es senti étouffé. Et tu es revenu à ta multiplicité naturelle, avec un bonus de culpabilité.
Parce que tu "devrais" être capable de te fixer. Tu "devrais" savoir quoi faire de ta vie. Tu "devrais" avoir trouvé ta voie à ton âge.
Mais qui a décidé de ces "devrais" ?
Qui a décidé qu'une vie réussie, c'était une vie mono-focus ? Que l'épanouissement, c'était faire la même chose pendant 40 ans ?
Ce modèle vient d'une époque révolue. Une économie industrielle où la spécialisation était la clé. Mais on n'est plus dans cette époque.
Le monde a changé. Les carrières linéaires deviennent rares. Les parcours atypiques deviennent la norme. Les entreprises cherchent de plus en plus des profils hybrides capables de jongler entre plusieurs compétences.
Ta multiplicité n'est pas un retard. C'est une adaptation.
Tu t'épanouis dans la diversité. Tu as besoin de plusieurs projets, plusieurs univers qui coexistent. Et c'est légitime.
Tu n'as pas à te forcer dans un moule unique. Tu peux cultiver plusieurs passions. Exercer plusieurs métiers. Avoir plusieurs projets en parallèle.
En coaching, on travaille justement sur ça : construire une identité professionnelle qui t'inclut tout entier, sans te forcer à sacrifier des parties de toi. Parce que souvent, la question n'est pas "comment choisir", mais "comment tout intégrer".
Le CDI à vie, ce n'est pas pour toi
Il y a un truc qu'on ne dit pas assez.
Quand on te parle du "parcours classique" - CDI, même boîte pendant des années, progression linéaire, retraite dorée - tu ne ressens pas de l'excitation.
Tu ressens de l'oppression.
Cette idée de faire LA MÊME CHOSE pendant 40 ans. De te lever tous les matins pour aller au même endroit. De répéter les mêmes tâches. D'évoluer dans le même cadre. De devenir expert d'UN seul domaine.
Ça te révulse, en fait.
Et tu culpabilises. Parce qu'autour de toi, les gens semblent trouver ça normal. Rassurant même. La stabilité. La sécurité. Le connu.
Mais toi, la stabilité tu la vis comme de la stagnation. La sécurité comme un enfermement. Le connu comme une prison doré.
Ce que tu cherches, c'est la liberté.
La liberté de changer. D'évoluer. De te réinventer. De ne pas t'enfermer dans une seule identité professionnelle pour le reste de ta vie.
Ce n'est pas que tu as peur de t'engager. C'est que tu refuses de t'engager dans quelque chose qui nie qui tu es. Tu as besoin de mouvement. D'espace. De possibilités.
Le CDI classique, pour toi, c'est renoncer à cette liberté. C'est accepter de te figer. De t'enfermer dans un rôle unique alors que tu es multiple.
On t'a vendu ce modèle comme LA voie de la réussite. Comme LA façon d'avoir une vie stable et épanouie.
Sauf que ce modèle, il a été construit pour une autre époque. Pour une économie où la spécialisation était reine. Où changer de voie était un échec. Où la loyauté à une entreprise était une vertu.
Mais toi, tu ne fonctionnes pas comme ça.
Tu as besoin de diversité. De renouvellement. D'apprendre des choses nouvelles. D'explorer des territoires différents. De te réinventer. Et surtout : de rester libre.
Le CDI classique, ce n'est pas la sécurité pour toi. C'est l'asphyxie lente. L'étouffement programmé. La négation de ton besoin fondamental de liberté.
Et non, ça ne fait pas de toi quelqu'un d'immature ou d'instable. Ça fait de toi quelqu'un qui a besoin d'un autre modèle. D'une autre structure. D'une autre façon de construire sa vie professionnelle.
Et ce modèle existe. Il est juste différent de ce qu'on t'a vendu.
"Je m'ennuie vite dans mon travail" : pourquoi c'est normal pour toi
Si tu te reconnais dans ce qui précède, il y a de fortes chances que tu vives ça aussi : tu t'ennuies vite.
Tu commences un projet. C'est passionnant. Tu es à fond. Et puis... au bout de quelques mois, l'intérêt redescend. Tu as fait le tour. Tu as envie d'autre chose.
Alors tu culpabilises. "Pourquoi je ne suis pas capable de finir ce que je commence ?" "Pourquoi je perds ma motivation si vite ?" "Est-ce que je suis incapable de m'engager ?"
Non.
Tu ne t'ennuies pas vite par manque de discipline. Tu t'ennuies vite parce que ton cerveau fonctionne différemment.
Ton cerveau cherche la nouveauté. La stimulation. L'apprentissage. Une fois qu'il a compris le fonctionnement d'un truc, il a envie de passer à autre chose. C'est pas un bug. C'est comme ça qu'il est câblé.
Tu n'as pas un problème d'attention. Tu as un besoin de stimulation diverse.
Et c'est pas un défaut. C'est même un super-pouvoir dans certains contextes.
Parce que :
Tu apprends vite (tu absorbes rapidement les nouveaux concepts)
Tu t'adaptes facilement (tu es à l'aise dans des environnements changeants)
Tu fais des connexions inattendues (tu vois des ponts entre des domaines différents)
Tu apportes de la fraîcheur (tu ne restes pas dans les schémas établis)
Le problème, c'est pas que tu changes souvent de projet. C'est que tu essaies de te forcer dans des structures qui ne te conviennent pas.
La solution, ce n'est pas de te forcer à rester. C'est de construire une vie où le changement est intégré.
Des projets courts. Des missions variées. Des rôles qui évoluent. Des activités en parallèle. Une structure qui permet la diversité.
Le mythe qu'il existe UNE vocation pour toi
On t'a raconté cette histoire depuis petite.
Il existerait quelque part TA vocation. LE truc pour lequel tu es fait. Et tu dois la chercher. La trouver. Et une fois trouvée, tout deviendra clair.
Sauf que.
La vocation unique, ça existe pour certaines personnes. Celles qui dès l'enfance savent qu'elles veulent être médecin. Ou architecte. Ou musicien. Et qui le deviennent.
C'est magnifique pour elles.
Mais toi, tu ne fonctionnes pas comme ça. Et c'est pas grave. Cette idée de "vocation unique", c'est une construction. Pas une vérité absolue. Pas une obligation.
Il y a plein de façons de vivre une vie épanouie. Et certaines passent par la multiplicité. Par le fait d'avoir plusieurs passions, de se réinventer, de refuser de se figer dans une identité professionnelle unique.
Ton identité peut être multiple et rester cohérente.
Tu peux être prof ET photographe. Développeuse ET artiste. Consultante ET créatrice de contenu. Entrepreneuse ET écrivaine.
Tu n'as pas à choisir entre ces facettes. Tu peux les vivre. Simultanément ou successivement. Selon tes envies, tes besoins du moment.
Ta "vocation", ce n'est peut-être pas UN métier. C'est peut-être une façon d'être au monde. Une posture. Une intention.
Par exemple :
Ta vocation, c'est peut-être de créer. Peu importe le support. Photo, écriture, coaching, business... ce qui t'anime, c'est l'acte de création en lui-même.
Ou c'est de connecter les gens. Peu importe comment. À travers des événements, des communautés, du coaching, des contenus...
Ou c'est d'apprendre et transmettre. Encore une fois, peu importe la forme que ça prend.
Ce qui compte, c'est le fil rouge.
Qu'est-ce qui relie toutes tes passions ? Qu'est-ce qui les traverse ? Quel est le moteur commun derrière ?
C'est ça, ton essence. Pas un métier. Une intention profonde.
Et une fois que tu l'as identifiée, tu n'as plus besoin de choisir entre tes facettes. Parce que tu comprends qu'elles sont toutes des expressions différentes de la même chose.
Comment choisir quand tu as plusieurs passions (spoiler : tu ne choisis pas)
OK, donc maintenant tu comprends que ta multiplicité n'est pas un problème.
Mais concrètement, comment tu fais ? Parce qu'on ne peut quand même pas tout faire en même temps, non ?
Première chose : arrête de penser en termes de "choisir".
La question n'est pas "quelle passion je garde et lesquelles j'abandonne". La question est "comment je crée une vie qui laisse de la place à mes différentes facettes".
Parce que non, tu n'es pas obligé de choisir. Vraiment.
Voici comment faire :
Tu n'as pas à tout monétiser
Tu adores la poterie ? Super. Ça n'a pas besoin de devenir ton business. Ça peut juste être... un truc que tu fais. Pour le plaisir.
Pas besoin de transformer chaque passion en source de revenus. Certaines choses peuvent juste te nourrir. Te ressourcer. Exister sans pression de résultat.
Toutes tes passions n'ont pas besoin d'être rentables pour avoir de la valeur.
Tu as le droit d'avoir des loisirs. Des activités qui ne servent à rien d'autre qu'à te faire du bien. Sans que ça devienne un projet. Sans que ça devienne un job.
Tu fonctionnes par saisons
Tu n'es pas obligé de tout faire en même temps.
Tu peux avoir des périodes. Une saison où tu te concentres sur ton projet créatif. Une autre où tu développes ton activité de coaching. Une autre où tu te formes intensément dans un nouveau domaine.
Tes différentes facettes peuvent s'exprimer en alternance. Elles ne sont pas en compétition.
Tu as toute une vie devant toi. Tu peux explorer tes multiples passions au fil du temps. Sans urgence. Sans pression.
Tu cherches les intersections
Le vrai pouvoir, c'est quand tu trouves les zones où tes passions se croisent.
Tu aimes la communication ET l'écriture ? Écris sur la communication. Tu es passionné par le développement personnel ET le business ? Accompagne des entrepreneurs. Tu adores l'art ET la tech ? Crée des expériences digitales artistiques.
Les intersections, c'est là que tu crées quelque chose d'unique.
Parce que ton mix de compétences est unique. Personne d'autre n'a exactement le même parcours que toi. La même façon de voir les choses. La même capacité à faire des ponts entre des univers différents.
C'est ça, ton super-pouvoir. Pas de choisir. De croiser.
Tu construis TON modèle
Tu n'es pas obligé d'avoir un "vrai métier" que tu peux expliquer en deux mots.
Tu peux être "professeur + photographe + créateur de contenu". Et c'est un métier. TON métier.
Tu peux inventer ta propre case. Ta propre façon de structurer ta vie professionnelle.
Personne ne dit que tu dois rentrer dans les cases existantes. Crée la tienne. Celle qui t'inclut tout entier.
Le monde évolue. Les modèles changent. Les parcours atypiques deviennent la norme. Tu n'es pas en retard. Tu es peut-être même en avance.
"Tu es différent" : oui, et c'est une bonne nouvelle
Tu l'as entendu toute ta vie, non ?
"Tu es différent" Parfois dit avec tendresse. Parfois avec inquiétude. Parfois comme une sentence.
À l'école, tu ne rentrais pas dans le moule. Au travail, tu ne comprends pas comment les autres font pour rester. Dans tes relations, tu cherches autre chose que ce que les autres semblent satisfaits d'avoir.
Tu t'es senti à part. Parfois exclu Souvent incompris.
Les autres trouvent leur voie. Toi, tu multiplies les pistes. Les autres se fixent. Toi, tu explores. Les autres se satisfont de la routine. Toi, elle t'étouffe.
Et pendant longtemps, tu as cru que c'était un problème. Que quelque chose clochait chez toi. Que tu devrais "guérir" de cette différence. Devenir "normal". Rentrer dans le rang.
Mais tu sais quoi ? C'est une bonne nouvelle.
Cette différence que tu portes, ce n'est pas un défaut. C'est une force.
Cette incapacité à te satisfaire du modèle classique ? C'est une exigence de sens. Cette difficulté à te fixer sur une seule chose ? C'est une richesse de curiosité. Cette sensation de ne jamais vraiment appartenir ? C'est une liberté de créer ton propre chemin.
Tu n'es pas "trop" différent. Tu es juste différent. Et c'est précieux.
Parce que les gens qui changent les choses, ce ne sont jamais ceux qui suivent le modèle établi. Ce sont ceux qui osent fonctionner autrement. Qui créent de nouveaux modèles. Qui inventent d'autres façons de vivre.
Tu as peut-être passé des années à essayer de gommer cette différence. À te forcer dans des cases. À faire semblant que ça te convenait.
Mais au fond, tu sais que non. Que tu ne seras jamais comme les autres. Et que c'est précisément ce qui fait ta valeur.
Les gens qui te ressemblent existent. Ils sont juste plus difficiles à trouver parce qu'ils ne suivent pas les mêmes chemins que la majorité.
Mais quand tu les rencontres - dans un groupe de parole, en coaching, dans des espaces qui célèbrent les parcours atypiques - tu comprends enfin : tu n'étais pas bizarre. Tu étais juste entouré des mauvaises références.
Ce qui se passe quand tu rencontres quelqu'un qui te ressemble
Tu sais ce sentiment ?
Quand tu rencontres quelqu'un qui, comme toi, a plusieurs passions. Qui change souvent de projet. Qui ne rentre pas dans une case professionnelle simple.
C'est un soulagement immense.
Parce que tout d'un coup, tu réalises que tu n'es pas seule. Que tu n'es pas "bizarre". Que ce n'est pas toi qui dysfonctionnes.
Et surtout : tu vois que cette personne a construit SA vie. À sa façon. Sans se conformer. Sans choisir une seule voie.
Elle a trouvé son équilibre. Et ça te montre que c'est possible.
Ces rencontres là changent tout.
Parce qu'elles te valident. Elles te montrent que ta multiplicité n'est pas un problème. Qu'elle peut être une force. Qu'elle peut être vécue sans s'excuser.
Et ensemble, vous créez un espace où vous n'avez pas besoin de vous expliquer. Où votre complexité est normale. Où personne ne vous demande "mais tu fais QUOI exactement ?" avec ce ton qui sous-entend "pourquoi tu n'as pas un vrai métier ?".
Vous savez tous les deux que la question est mal posée.
Et ça change complètement la donne.
Les forces cachées de ta multiplicité
Reprenons les choses depuis le début.
On t'a tellement dit que tu étais "dispersé" que tu as fini par le croire. Que tu as fini par voir ta multiplicité comme un défaut.
Mais regarde ce que cette multiplicité te donne vraiment :
Tu apprends vite
Parce que tu as l'habitude d'explorer des domaines variés. Tu sais comment absorber rapidement de nouvelles informations. Comment te familiariser avec des univers différents. Comment te lancer dans l'inconnu.
Tu fais des connexions originales
Parce que tu as une vision transversale. Tu vois des liens entre des domaines que d'autres ne croiseraient jamais. Tu importes des idées d'un univers vers un autre. Tu crées des choses inattendues.
Tu t'adaptes facilement
Parce que le changement ne te fait pas peur. Tu as l'habitude de te réinventer. De changer de casquette. De naviguer dans des contextes différents.
Tu apportes de la diversité
Dans une équipe de spécialistes, tu es la personne qui ouvre le champ. Qui pose des questions différentes. Qui voit les choses sous un angle nouveau. Qui ne reste pas dans les schémas établis.
Tu as une vision large
Tu ne restes pas enfermé dans un seul paradigme. Tu comprends les enjeux de plusieurs domaines. Tu as une culture générale riche. Tu peux parler à des profils très variés.
Les entreprises innovantes cherchent des profils comme le tien.
Les projets les plus intéressants ont besoin de gens comme toi. Les équipes les plus créatives bénéficient de ta polyvalence.
Ton parcours atypique est un atout. Pas un défaut.
Mais pour que ça devienne vraiment une force, il faut que toi-même tu le voies comme ça. Que tu arrêtes de le présenter comme une faiblesse. Que tu l'assumes totalement.
C'est exactement ce qu'on travaille en coaching : transformer ce que tu as toujours vu comme un problème en force identitaire assumée. Parce que le problème n'est pas ta multiplicité. C'est le regard que tu portes dessus.
Pour finir
Si tu es arrivé jusqu'ici, c'est que tu t'es reconnu.
Tu as probablement passé des années à chercher. À te demander pourquoi tu n'arrivais pas à te fixer. À essayer de comprendre comment choisir entre tes différentes passions.
Et si la réponse n'était pas de choisir ? Si la réponse était de construire une vie qui t'inclut tout entier ?
Si tu veux travailler sur tout ça, je t'accompagne en coaching pour affirmer ton identité, celle qui intègre toutes tes facettes - sans en sacrifier aucune et construire une vie qui te ressemble vraiment. https://www.blablaclub.fr/coaching-identitaire
Tu n'as pas besoin de rentrer dans une case. Tu as besoin de créer la tienne.
